Pointe du Cap Ferret,
Ton débarcadère,
Toujours je te verrais,
D'ici je sens ton air.
L'ile aux oiseaux,
Maisons sur pilotis,
Comme il est beau
Mon coin de paradis.
Le ciel bleu outremer,
La dune du Pyla,
Si blanche face à la mer,
Du bonheur elle nous donnera
Salon de thé du Petit Piquey
Au milieu des pins
Comme il y fait bon l'été
Y savourer une glace du coin
AU PAYS DES COQUELICOTS
Au pays des coquelicots,
Je vous trouve sous mes pas,
A chaque pas, j’ose…
Oui, vous ramasser là.
Au pays des coquelicots,
Les fleurs n’ont pas de prix,
Bientôt ils auront disparus… trop chaud
Pour eux ; ils retomberont dans l’oubli.
Au pays des coquelicots,
Il fait bon vivre sous le soleil,
Avant de se cacher sous les rideaux
Pour éviter la lune qui veille.
Au pays des coquelicots,
Il fait bon retrouver sa famille,
Savourer petits bonheurs à gogo
En oubliant toutes les peccadilles.
COUCHER DE SOLEIL BIARROT
Je redécouvre pour vous, ces couchers de soleil,
Pris, l y a quelques années au Pays Basque,
En attendant le marchand de sommeil,
Où se réfugiera bientôt, mon esprit fantasque.
M’évader vers ce rocher de la Vierge,
Son environnement que j’aime tant.
Un endroit où parfois, je gamberge
J’y viens toujours, les yeux larmoyants.
Avant d’arriver sur cette passerelle,
Je contemple ces gros amas, ces rocs,
Près d’eux, des peintres et leurs aquarelles.
Un endroit où n’existe pas le baroque.
Le mouvement interrompu des vagues sur l’océan,
Ravit les yeux, la plage du port vieux et son anse
Rocheuse, ravit enfants et tranquillise les mamans.
Plage abritée du vent, on s’y baigne en confiance.
Ce soir, le ciel était d’une jolie couleur vermeil.
Il m’a fait divaguer vers mon cher Sud-Ouest.
Aujourd’hui ici, nous avons eu un grand soleil,
Une météo agréable, accompagnée d’un ciel céleste.
APRES-MIDI DE PLAGE NORMANDE
Après bien des hésitations, notre ami le soleil
Est arrivé ; enfilons une paire de pieds nus
Un kway, la capuche tirée sur les oreilles
Nous voici donc partis dans la grande avenue
La plage à marée basse avec un ciel bleu
M’incite à écrire, pour des gifs, quelques mots
Dans le sable humide, qui n’est pas en feu
Tu fixes sur la pellicule, quelques photos.
Au loin, face à nous, la pointe du Cap
Avec son phare que nous apercevons
Des empreintes de pas, un chien qui jappe
Encore quelques photos et nous rentrerons.
L’appareil photo ne craint pas la chaleur
Il se prépare à accueillir le film du soir
Un magnifique coucher de soleil aux couleurs
Rougeoyantes qui se reflèteront dans le miroir
Tout au long de notre route, j'ai admiré,
Les cerisiers et les pommiers en fleurs.
Pastels de roses et blancs, dans les vergers
Ils trônaient fièrement ; c'était leur heure…
Pour mon deuxième printemps en Normandie,
La nature me démontre tous ses charmes.
Le ciel bleu et le soleil étaient aussi de sortie.
Aujourd'hui mes yeux n'ont versé aucune larme.
Cette région française, méritait bien une petite ovation.
Elle me refroidit souvent, mais pas aujourd'hui,
Je dois reconnaître qu'elle a bien remplit sa mission :
Ses cerisiers roses et ses pommiers blancs m'ont séduit.
J'ai retrouvé ici, des paysages de promenades agréables,
Avec mes parents et mes enfants, lors d'anciennes visites,
Dans les musées de la région ; des moments inoubliables,
Où je n'aurais jamais imaginé, arriver ici un jour, en transit
Nuage, boule de coton,
Tu prends toutes les formes.
Là-bas à droite tu es rond,
Un peu plus loin, tu sèmes,
Une ribambelle de petits yeux.
Tu glisses tout doucement,
Dans le ciel aujourd'hui bleu,
Transporté par un petit vent.
J'aperçois une grande licorne
A travers la fenêtre du velux,
A moins que ce ne soit un capricorne.
Seule l'imagination permet ce luxe…
Entre tout ce petit monde,
Volent quelques hirondelles,
Qui dans ce décor se fondent,
Avant de s'envoler à tire d'ailes.
Le vent est toujours présent,
Sous un ciel bleu.
C'est l'été malgré ce vent
Pour lui ce n'est qu'un jeu.
Août n'est pas très chaud,
Le soleil met du temps à briller.
Septembre je l'espère sera beau
Pour la fin de l'été nous faire apprécier
Les mouettes blanches dans les champs
Se posent entourées d'autres oiseaux
Nous les apercevons de notre banc
Mon Dieu comme ils sont beaux.
Les roses sont face au champ de blé
C'est un plaisir de les voir
Magnifiques, très colorées
Les admirer, c'est tout un art.
Il est un endroit en pays normand,
Tout prêt de chez moi un train pittoresque
L’été, les touristes sans être grotesques
Y montent pour une ballade même s’il est lent,
Il est très ancien ce petit chemin de fer,
Il possède de l’énergie à revendre,
Et on l’imagine vers de longs méandres
Il nous rappelle la toute dernière guerre.
Le voici, se dirigeant vers les petits villages,
Il circule uniquement pendant les vacances.
J’espère, un jour y monter, avoir cette chance
Et profiter du paysage, malgré son grand âge.
Il longe la mer, à travers les champs
Regardez le, fièrement comme il y chemine
Pour vous amener vers les marchés j’imagine,
Et ceci je l’espère, pour très longtemps
Le soleil est là sur les toits bien enneigés
Le ciel est d’un gris bleu, il doit faire bien froid
Cette journée du mois de début janvier
Va être un régal pour les enfants qui seront rois
Dans la cour de récréation, j’imagine
Les plus petits devant leur première neige.
Leur yeux ébahis et surpris, leur bonne mine
Bien enveloppés dans leurs manteaux greige.
Les plus grands et plus intrépides
Lancés dans de folles glissades
Qui parfois peuvent paraître bizaroïdes
Et amusantes pour leurs camarades.
Par contre, ici dans notre petit village
De 150 habitants environ, rien ne bouge
Le soleil va s’occuper de la neige du bocage
Avant que certains ne voient rouge.
Quelle est cette douce et tendre musique d’amour
Ecoutes là raisonner dans la maison, c’est un plaisir
Nous allons continuer à l’écouter et pour toujours
Et tout comme toi, c’est ce que je désire.
L’âge aidant nous partons tous les deux vers la sérénité
Nous allons nous y diriger comme la plage et son anse
Pour ne faire qu’une seule et unique vague avec facilité
Qui roulera et nous entraînera dans sa longue danse.
Après s’être brisée sur le sable blond avec douceur
Avant de repartir en direction de nos montagnes,
Nous resterons là à regarder la plage et à sentir ses odeurs
Mais avant n’oublies pas d’enfiler ton pagne.
Dans la soirée, nous irons nous asseoir près de la treille.
Puis nous rentrerons en disant : « c’est bientôt demain »
Après avoir admiré les nombreuses étoiles dans le ciel,
Nous ferons de jolis rêves que nous aurons oubliés le matin.
Il fait très sombre ; il pleut
Des larmes de pluie,
Coulent tout près du feu,
Très long encore cet après-midi.
Le soleil brille au pays-basque,
Me le dire, fait du mal,
On ne s’imagine pas les bourrasques
De vent quand on a un climat optimal.
Malgré tout, la vie reprend ses droits,
Le soleil cherche doucement à percer,
Certainement pour nous faire oublier le froid,
L’isolement et surtout la famille éloignée.
Un rayon de soleil et le moral revient,
Tout doucement, on essaie d’oublier,
Qu’il a été coupé, détruit cet important lien,
Mais la joie est là de bientôt vous retrouver.
Le vent souffle fort dans le village.
Il n'empêche pas le chant des oiseaux.
Dommage, pour les gens au grand âge
Qui, sourds, ne peuvent les entendre.
Imposantes, ces maisons de pierre,
Elles ont un charme certain et pittoresque,
Qui font la joie de leurs propriétaires,
Aux allures parfois chevaleresque.
Je me souviens de ce village breton,
Que ce soit le matin, ou le soir,
Dans les boutiques, aucun néon,
Ville morte, pas un seul tortillard
J'ai oublié son nom, il était localisé,
Vers les Monts d'Arrée, très mystiques.
Pas un animal, pas un chien pour aboyer,
Ce village, restera pour moi emblématique.